dimanche 6 septembre 2015

Leica M240 "Red" et Summicron 35mm V1 noir de 1960


Leica M240 avec Summicron 35mm V1 paint 1960


dimanche 12 juillet 2015

dimanche 5 juillet 2015

samedi 4 juillet 2015

vendredi 3 juillet 2015

dimanche 10 mai 2015

Hasselblad fish-eye (30mm distagon) in the wood

Hasselblad FlexBody Distagon 30mm Fish-eye CFV-39

Hasselblad FlexBody Distagon 30mm Fish-eye CFV-39
Le dos numérique est déplacé vers le bas afin que la ligne d'horizon se retrouve en bas de l'image sans déformation.
The CFV back is shiffted down, so the horizon is not deformed by the stelar distortion of the Fish-eye as it's not in the center of the picture.

vendredi 24 avril 2015

mardi 7 avril 2015

dimanche 5 avril 2015

Images naturelles au Fish-Eye ? (Distagon 30mm pour Hasselblad)



Introduction :

Un peu aventureux, j’avais acheté un 30mm pour Blad pour avoir enfin un vrais grand angulaire numérique. Avec le CFV-39mm et Phocus on a une solution pour redresser les images tout seul. On a donc un SGA (Super Grand Angulaire) équivalent de 16mm sur 24x36mm

Sauf que l’objectif est énorme et l’image -après la gymnastique de redressement sur les pixels dans les coins- restitue une espèce de bouillie dans la périphérie.
Il faut savoir que cet objectif en résolution et contraste est excellent sur du 6x6 si on ferme à 8 (à 3,5 il reste très bon).
Avec l’achat  été 2013 d’un 18mm de très haute qualité en 24x36mm sur 24mpix, mon fish-eye Zeiss est recalé en numérique.

Ayant entre temps fait des images en marge avec cette optique en film 56x56mm, je pense qu’il doit être possible de l’utiliser dans un cadre moins caricatural que les exemples que l’on voit sur internet.
En plus de la distorsion, une prise de vue en contre plongée: effet maximum.
J’ai toujours en mémoire la photo du Concorde avec un nez démesuré, c’est rigolo mais rapidement lassant.

Problématique :

Bref quels sont les points à surveiller à la prise de vue pour limiter la caricature ?
Je n’ai rien trouvé sur internet comme si le sujet n’avais pas été abordé.

Mes observations :

  • Toutes les lignes qui passent par le centre de l'image ne sont pas déformées, on peut utiliser cette propriété pour diminuer ou retarder  l’impression de distorsion.
Les pavés en bas de l'image sont disposés en cercle, la forte distorsion permet de les représenter selon un alignement horizontal (Genève 2013).
En ne prenant qu'une bande horizontale de l'image, l'effet fish-eye est très atténué ( Autour du palais impérial à Tokyo avril 2015)

  • La partie d’une personne située à moins de 1cm du centre de  l’image n’est pas déformée ; en dehors de ce cm la déformation peut se conjuguer avec un changement de plan pour noyer l’effet fish-eye :
  • Si le visage est au centre, le bas du corps devrait être plus proche de l’objectif pour compenser (c’est pas pour autant gagné !) : Ex. : portrait avec une robe évasée vers le bas.
  • En cadrant très large en extérieur, on inclus des parties éclairées directement  et d’autres ombragées ; ce contraste va vite ruiner l’image s’il n’est pas anticipé.
  • Une prise de vue normale (tenue horizontale) va libérer un place énorme dans l’image qui sera occupée massivement par le ciel ; intégrer des éléments pour fermer l’image permet d’éviter un sentiment de noyade : Se placer sous un toit, une branche d’arbre peut aider.
Sans point de référence vertical ni horizontal, le mouvement des arbres devient crédible. A noter que si on vise verticalement dans une foret, les arbres sont des "droites" dirigées vers le centre de l'image, donc, comme dit au début, ne sont pas courbées par l'effet fish-eye.

  • Un paysage fourmillant de détails en bas avec un ciel vide en haut d’image augmente le sentiment d’écrasement.
  • Généralement, le fish-eye donne l’impression d’un centre d’image détaillé (effet loupe) et une périphérie rétrécie.
    L'image en taille réduite ne donne pas d'effet, il faut l'agrandire pour que les détaille donne un sens  spectaculaire et lisible à l'image (Tokyo avril  2015.

  • Avec un super grand angulaire, un large ciel bleu offre un dégradé peu habituel. Un beau soleil d’été n’est pas votre meilleur ami, votre ombre et celle du boitier sur pied en hivers peut devenir collante.
    Le ciel sans nuage est bleu foncé à gauche et balnc  à droite (Tokyo avril 2015)
  • Le soleil dans l’image -fortement déconseillé en général- peut être envisagé avec prudence  à la prise de vue ; avec l’élargissement du champs visuel, les sources d’éclairage deviennent ponctuelles et bavent moins (flare) que sur les optiques longues ; avec un post traitement numérique il est possible de gommer cette petite surface. Il faut quand même rester sur ses gardes en visant l’astre qui rend rapidement aveugle.
  • L’intégration d’élément verticaux ou horizontaux dans la périphérie de la prise de vue va augmenter le roulis.  Des éléments courbes dont le centre de courbure est proche du centre de l’image sont moins affectés.  Un majestueux lampadaire qui s’invite  dans un plan à mi-distance sur un côté de l’image peut signer votre paysage
    Vue depuis la fenêtre carrée de la chambre d'hôtel (Kyoto avril 2015)
  • Un sujet parsemé de lignes courbes va estomper la notion de distorsion. Ex. : forêt  avec des dénivelés importants
  • Mouvements : A un sujet courbe on associe une dynamique ; un sujet statique soumis à une distorsion n’est pas naturel, un sujet en mouvement rapide  figé par la photographie est amené à prendre des postures surprenantes et imprévisibles, on peut jouer avec l’ambiguïté d’une  « posture en mouvement » boostée par une  distorsion géométrique ou une distorsion vraisemblable due à une simulation de mouvement rapide entre deux équilibres.
  • Un flash posé sur le boitier pose deux principaux problèmes techniques :
  1. le flash classique n’éclaire pas assez large (utiliser un flash ampoule dans ce cas) donc le centre est bien éclairé la périphérie dans le noir,
  2. l’intensité de la lumière reçue dépend de l’inverse du carré de la distance, ce qui fait de grosse différence avec un super grand angulaire qui induit généralement de grosses différence relative de distances entre les plans.
Rien n’empêche de déporter le flash ..ou les flashs afin de rendre l’éclairage plus homogène.  Attentions aux ombres si l’éclairage est ponctuel. Flashmètre avec mesures incidence et direct bienvenu. Le flash peut s’avérer utile pour les prises en contre-jour. L’utilisation du flash par une personne novice habituée au tout automatique –TTL va lui amener certaines déconvenues.
  • La distance de la mise au point minimale du 30mm Zeiss est étonnamment faible. Une image peut être nette alors que le sujet touche presque la lentille frontale.
La fleur se trouve à quelques centimètres de l'objectif. Elle est peu déformée car bien centrée, le reste de l'image périphérique est restituée sans ménagement.
Si cela ouvre d’autres perspectives pour l’exploration photographique, il faut être attentif au bokeh peu convaincant : les plan hors zone de netteté donnent plus l’impression d’être peu résolu (bouillie) que flou.

  • Avec du Velvia 50 qui s’expose à 32 asa, les images sont parfois bougées. La répartition des masse (objectif très lourd à l’avant:1.350 Kg) fait que le poids n’est pas une contribution à la stabilité.
  •  Les images gagnent à être affichées (imprimées) en grand afin que l’œil REGARDE la partie centrale de l’image au centre de notre vision et que la périphérie soit (seulement) VUE par la périphérie de notre œil qui interprète moins rigoureusement les éléments visuels


Image sortie de la NASA(!)  Le sujet est au centre, donc pas de déformation.Aux bords: La Terre est  ronde, donc la déformation courbe semble naturelle.








jeudi 19 mars 2015

Etude clair-obscure

Leica M3 (1955) Elmarit 90mm (1960)

Leica M240  Summicron 75mm