jeudi 25 avril 2013

Music on Ice à Genève 2013

Drapeau japonais sur glace

Fumie Suguri.




Fumie Suguri.

Fumie Suguri.

Stéphane Lambiel

Stéphane Lambiel



Les images sont prises de très loin avec un Leica M9 et 90mm AA,  Bref ce sont des crops 100%

dimanche 14 avril 2013

Hasselblad Super-Wide de 1956

Résumé technique :
Ce boitier a été construit autour d’un objectif exceptionnel, le Biogon 38mm dont la lentille postérieur doit se trouver très proche du film. Cet objectif  permet de saisir une image avec un très large champs visuel (grand angle) sans déformation (distorsion) à condition bien sûr qu’il soit horizontal (un niveau à bulle est intégré au boitier).
La formule optique est restée pareille de 1954 à 1989 (en 1979 il y aura un nouveau type de traitement multiple-couches pour réduire les reflets internes) la version 1989 et suivante est considérée comme moins performante mais les verres sont exemptes de produits  dangereux (arsenic entre autres).

Hasselblad Super Wide de 1956 avec gros pare soleil Leica

Le pare soleil Leica n'est pas un montage standard. Entre temps j'ai trouvé un pare-soleil d'origine. Le dos C-12 contenant le film est de cet époque

jeudi 4 avril 2013

Balade à Istanbul avec un Hasselblad Super Wide de 1957

Hasselblad Super-Wide 1956 & CFV.39

Hasselblad Super-Wide 1956, CFV-39

Hasselblad Super-Wide CFV 39



Ce jour-là je n’ai pris que l’Hasselblad Super Wide 38mm4.5  muni d’un dos numérique CFV-39, un flash Leica SF24D.
Ce boitier date de 1956 (selon le numéro de l’optique). Un peu d’information technique et historique ici :



A l’usage :
Il faut un moment d’adaptation à l’ergonomie de cet ensemble, le boitier d’origine est simple, on choisit la vitesse, le diaphragme,le réglage de la distance est manuel et sans aide. L’armement se fait en deux temps : on avance le film avec la « manivelle » sur le coté et on arme l’obturateur avec un levier sur l’objectif. On déclenche comme un Hasselblad 500 standard.
En passant en numérique, on est géné par cette batterie stupide pour tenir l’ensemble et le senseur de 36x48mm réduit le champ suffisamment pour que la philosophie du « SWC » se perde. On se retrouve avec un équivalent 28mm, ce qui est un grand angulaire assez banal.
Si la définition est excellente au centre, elle tombe à bonne sur les bords. La mise au point est un exercice qui demande de la pratique, utiliser sans modération un dos numérique une journée est un bon apprentissage.
En contre jour on est pas à abris de flare violent si le soleil est dans le champs (à trouver : pare soleil !)
Pour rappel, la profondeur de champs semble réduite en numérique moyen format.
La camera est  discrète et est perçue comme particulièrement sympathique ce qui aide  pour s’intégrer et se fondre dans la foule.
En n’utilisant pas de fil de connexion entre la sortie flash et le dos numérique j’ai eu pas mal d’images avec des variantes magenta.En utilisant le réglage « Boitier 500cm et pose de ¼ seconde » je pensais en être débarrassé, mais au final sur l’écran de qualité d’ordinateur elles sont parfois visibles. Pour cette raison j’ai abandonné l’idée de faire des images avec les couleurs réalistes et ai choisi la voie du rendu carte postale en couleur des années soixante.

Conclusion temporaire :
Ca fonctionne ! C’est amusant et sympa à utiliser.
Pas mal de déchet de bouger : la batterie du dos numérique CFV empêche de tenir le boitier dans la main confortablement (avec un dos film c’est mieux) et l’ensemble est très léger.
Le dos numérique amène pas mal de contraintes sur ce boitier (ergonomie, angle de vue restreint, délais à l’allumage) et on n’arrive pas à un résultat meilleur que si on utilisait un 28mm moderne sur un 24x36mm numérique.
L’usage d’un dos  film 53x53mm garde un attrait évident. La suite en Velvia 100 (couleur) et Tmax-400 (N/B) ???